... Le récit
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"Le voyage a effectivement duré sept heures à peu près. Le couloir central de l'autocar était encombré par le surplus des passagers. Ils se tenaient debout, leurs bagages à leurs pieds quand ils n'avaient pas pu trouver place dans les coffres du véhicule ou bien sur son toit. D'autres bagages encombraient l'unique sortie de secours tandis que le toit supportait peut-être deux tonnes de cartons, de sacs et de mobylettes alignées en rang d'oignon. Il est à noter que la compagnie de transport n'assure pas grand-chose en cas d'accident. Elle indique sur ses billets que les bagages seront indemnisés à hauteur de 10 % de leur valeur, mais que les mobylettes ne seront pas remboursées. A combien estime-t-elle une vie humaine ? Nous l'ignorons."
"A une vingtaine de kilomètres de la capitale que nous avions quitté tranquillement, l'autocar a soudainement ralenti. Tous les passagers...
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© 2001-2006

"Le lendemain matin, nous sommes partis en direction de la province du Ioba, à trois cent cinquante kilomètres de Ouaga. Pour notre bonheur, Marie-Salomé et sa fille Florence nous ont accompagné, se révélant d'excellents guides. Sur le souhait de Marie-Salomé, nous avons pris un autocar plus très jeune et surchargé en bagages et passagers. Elle souhaitait nous faire connaître les conditions de transport d'un burkinabè de condition moyenne. Il existe bien des lignes interurbaines d'autocars haut de gamme, que nous avons d'ailleurs pris pour revenir dans la capitale quatre jours plus tard. Et il en existe d'autres qui devraient être interdites par le gouvernement tant elles sont périlleuses. Mais celle que Marie-Salomé a choisie pour nous s'est révélée bien vite suffisamment pittoresque."

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